De thomas Pouget on pourrait en parler en citant des dates, ou des lieux, ou des rencontres….
Dans Dissonances, nous préférons tout d’abord vous le faire connaitre à travers ses éclats de rire, et ses réflexions portées par sa voix grave et chaude.
Aujourd’hui, dans Dissonances, il sera question de théâtre vivant, enraciné et ouvert sur le monde. Mais aussi de transmission, d’espoirs, et de doutes, de ceux qui aident à avancer.
Thomas Pouget est un homme d’aujourd’hui. De ceux qui ne trichent pas. De ceux dont le regard et les mots vous suivent longtemps après la dernière réplique. Un créateur, oui, mais surtout un lien. Un lien entre les mots et la terre, entre le théâtre et la vie.
Merci à Marjolaine Fosse et à Stephanie Pezé du Centre Culturel de Rencontres de Sylvanès pour l’aide à la réalisation de cet entretien ;
Merci aussi à Nora Triby directrice
artistique de la MJC de Rodez pour la mise à disposition d’un lieu
d’enregistrement à l’acoustique remarquable.
Dans les extraits enregistrés en public de la pièce Vacarmes, nous entendons les voix des deux comédiens qui, avec Thomas Pouget, interprètent cette pièce : ils se nomment Grégoire Le Stradic et Sylvain Lecomte.
Cet entretien a été enregistré en mars 2024.
Un nouveau projet théâtral inspiré, pour Thomas Pouget, à Sylvanès (Aveyron) : Après le succès de la représentation du spectacle « Vacarmes » en janvier 2024, centré sur la vie des paysans, la collaboration avec Thomas Pouget, à la tête de la compagnie de théâtre lozérienne « La Joie Errante » et le CCR de l’Abbaye de Sylvanès s’est plus que consolidée. Ensemble, ils entreprennent un nouveau projet théâtral centré sur la vie des villages, explorant le thème Identité(s) Ruralité(s). En savoir davantage ICI.
Aujourd’hui Dissonances vous invite à Cultiver des
Tenailles…
Derrière cette bizarre injonction, il y a une invitation à un
voyage créatif, poétique et humaniste qui nous fait découvrir le monde de
l’exil, l’univers des frontières, et la générosité de l’accueil.
Au départ du voyage, une autrice, Elisa Sabathié et
une comédienne Maëlle Marion…. Embarquées au sein d’une fanfare
migraphone, elles se retrouvent dans la vallée de La Roya, au sud des Alpes
entre Italie et France…. De leur investissement auprès des exilés et des
accueillants, Elisa va faire naître un texte délicat et sensible, où l’errance,
la sororité et la fraternité seront les thèmes porteurs.
Puis, les rejoindront Sébastien Boscus, illustrateur
inspiré, qui saura mettre des images colorées sur des mots sombres, profonds, subtils,
des visages d’espérances et des narratifs altruistes ;
Et ensuite Philippe Chasseloup les rejoint, un metteur en scène, qui saura avec finesse et sensibilité, permettre à la magnifique comédienne qu’est Maëlle Marion, de rendre vivants et interactifs les mots d’Elisa Sabathié.
Ces quatre compères vont cheminer ensemble, suivant leur
route d’exil poétique, déposant ici un roman graphique, et là un Seul en Scène.
Elisa, Maëlle, Sébastien et Philippe nous ont permis de les accompagner sur quelques mois afin d’assister à la gestation de leur projet, puis enfin à sa réalisation….
Pour
aller plus loin :
https://lesouffleur.fr/cultivons_des_tenailles/
Coloration
musicale :
– La Femme
de marbre, composition de Stéphane Delicq ;
– Ils arriveront
quand même, de et par la Cie Jolie Môme ;
– Les p’tits
enfants de verre, texte Allain Leprest, musique Gérard Pierron ;
– Exils, de
et par Noé Preszow ;
– jingles
originaux (prise de son : Elisa Sabathié, montage : Philippe
Chasseloup)
La colonisation de la Palestine, depuis l’imagination de ce projet il y a plus d’un siècle à sa réalisation concrète en 1947, a semé le trouble, et déstabilise toute la région du Proche Orient.
Témoin direct de cette déstabilisation, Monsieur Boutros Hallaq est notre invité. Né en 1944 en Syrie, il a quitté son pays natal, pour la France à l’âge de 26 ans. Fiché comme opposant, le professeur de littérature arabe qu’il a été à l’université de la Sorbonne (Paris III), évoque la Syrie, à travers son histoire, depuis l’Empire Ottoman, jusqu’à la dictature du clan Assad et l’arrivée des rebelles de Hamed Al Charaa en décembre 2024.
A travers l’histoire de son pays, la Syrie, Monsieur Boutros Hallaq, nous explique combien, selon lui, les conséquences de la colonisation de la Palestine se mesurent encore en 2025 dans le Proche Orient.
Illustration
musicale :
– Refugees Of Rap – Gaza || لاجئي الراب – غزة ||
– Je dors le coeur blessé (Waed Bouhassoun/Rusan Filiztek)
Après avoir été le successeur de Georges Marchais à la tête du Parti Communiste Français, parti dont il est resté le responsable national de 1994 à 2003, Robert Hue a pris de la distance avec l’engagement dans les partis politiques, faisant sienne la phrase de son ami le poète Aimé Césaire qui écrivait « Devant l’histoire, il faut savoir rester humble, avoir du courage et se remettre en cause… ».
Aujourd’hui, toujours déterminé à combattre les injustices, Robert Hue se bat au sein de l’ONG « Drep Afrique », pour faire avancer la lutte contre la drépanocytose, première maladie génétique au monde, et peu prise en compte car mise sous cloche par un inconscient racial…
Dans ce Dissonances, il sera question de la drépanocytose bien entendu, mais aussi de Nelson Mandela, de Martin Luther King, d’engagement et de transmission….
-Pachelbel loose canon, par Dana Guitar Quartet (Christopher Mrofchak, Ben Dague, Michael Reardon, Philip Monrean) Youngstown State University, dirigés par Francois Fowler. Arrengements: Los Angeles Guitar Quartet.
-Everybody’s Got a Date but Me, de et par Gene Vincent ;
–Invictus :lecture par Denis Jaccard, du poème de William Ernest Henley, sur un fond musical composé par Laurent Eyquem ;
–46664 thats my number , un mixage d’extraits tirés du discours inaugural de Nelson Mandela en 2003, doublés d’un remix par Max & Andy (remixeurs/producteurs), de classiques de la pop, du ska et du reggae.
Dans le cadre de la guerre entre l’état d’Israël et les palestiniens de Gaza, des affrontements frontaliers opposent, dès le 8 octobre 2023, l’armée israélienne et le Ezbollah, basé au Liban. Et le 23 septembre 2024, l’armée israélienne bombarde massivement le Liban et effectue des opérations terrestres dans le sud du pays dès le 30 septembre. Le 27 novembre, un cessez le feu est prononcé. Pour les Libanais, cette nouvelle guerre est vécue comme un drame de plus, dans une histoire jalonnée de tensions et de poussées de violence.
En 13 mois de conflit,l’agression de 2024 fait plus de 4 000 morts et 16 000 blessés, en majorité des civils, selon le ministère libanais de la Santé ; et 1,4 million de Libanais ont dû quitter leurs foyers en raison de la guerre.
Maria et Faady sont deux libanais qui ont quitté leur pays, et sont d’ardents défenseurs de la cause palestinienne. Alors que le Liban vient de vivre, pendant 86 jours, une Xième agression de l’Etat d’Israël, Maria et Faady nous disent leurs espoirs pour leur pays et aussi pour les palestiniens voisins de la bande de Gaza. Ils témoignent du même souhait et du même espoir de pouvoir vivre un jour en paix, dans ce secteur du Moyen-Orient, sans génocide, sans guerres, sans agressions, et dans le respect du droit international.
ILLUSTRATION MUSICALE:
-Bukra, de et par Las Lloronas;
– Telk Qadeya, de et par Cairokee ;
-Ounadikom , de et par Ahmad Kaabour ;
COULEUR MUSICALE:
-Amazin oriental music, par l’Ensemble Faran;
-Thème « Liste de Schindler », de John Williams, interprété par Charles Sczcepanek;
A l’initiative du Collectif Palestine Sud-Aveyron et du
Rougier insoumis, le 23 janvier 2025 à 20H30 au Cinéma le Moderne à
Saint-Affrique, après la projection d’un bref documentaire (20’) de Sarah
Katz, « Aimer la mer à Gaza », en présence de la
réalisatrice, aura lieu une conférence de Pierre Stambul, coprésident
national de l’UJFP (l’Union juive française pour la paix)
Pierre Stambul défend l’action émancipatrice des peuples
juifs d’Europe et d’ailleurs dont il fait partie et démontre de façon
rigoureuse que cette action ne peut pas s’incarner dans un Etat colonial qui
opprime et détruit le peuple Palestinien. Il permet ainsi de voir clair dans la
confusion organisée par les défenseurs d’un ordre mondial fait de guerres et de
domination, qui accusent
d’antisémitisme celles et ceux qui défendent les palestiniens et dénoncent la
politique d’extrême droite de Netanyaou.
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