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BERNARD CAUHAPÉ,  UNE VIE DE SALTIMBANQUE

BERNARD CAUHAPÉ, UNE VIE DE SALTIMBANQUE

Depuis son repaire établi non loin de Martin (sud Aveyron), Bernard Cauhapé  a accepté de se confier aux auditeurs de Dissonances pour évoquer sa vie de saltimbanque.

Une vie où cet homme discret a été, et est toujours, metteur en scène, animateur socio-culturel, chanteur, parolier, comédien, illustrateur, auteur, pataphysicien, humoriste, poète, scénariste, photographe, scénographe, et aussi Béarnais.

Lors ce cet échange d’une heure, Bernard Cauhapé évoque les bennes Massol de Naucelle, Yves Durand le conteur, le Macarel Show, la rue Monpezat et Philippe Honoré, Raoul Lambert, Jean Carmet, Edith Piaf, « Une fin de partie » de Samuel Beckett, le musicien-chanteur Guillaume Lopez, la salle polyvalente de nos villages, le poète Bernard Molinier, le séminaire de Bétharram, les « Compagnons de la chanson », Yves Garric et sa ferme en T.R.O.P., Farrebique et Biquefarre, Bertrand l’employé municipal de Martrin et Saint Juéry, le peintre zoulou Michel Julliard, la Viviane du Wally, « Travailler et vivre au pays », San Francisco, et le peintre-céramiste Dominique Foa.

Bernard Cauhapé,  homme discret et très actif, se cache derrière l’évocation des autres, mais néanmoins, sa personnalité altruiste et immensément créative transparait dans le regard qu’il porte sur les autres.

Une tranche de vie au service hommes et des femmes de nos campagnes qu’il continue toujours à aussi bien mettre en lumière.

Pour cette émission, ont collaboré le journaliste Yves Garric, Bertrand Mangeart employé municipal, Lilian Derruau de son nom de scène Wally et Michel Julliard, peintre et amateur d’art postal.

A.F.F.I.R.M.É.E.S !!! Avec Marie Joulié

A.F.F.I.R.M.É.E.S !!! Avec Marie Joulié

L’association AFFIRMEES, basée à Capdenac (Aveyron) porte un nom qui est l’acronyme des premières lettres de Accompagnement, Femmes, Formation, Insertion, Revalorisation, Mobilisation, Ecoute, Egalité et Solidarité..

Composée d’un groupe d’une trentaine de bénévoles, elle assure, en milieu rural,  un service de proximité d’écoute, d’accompagnement et d’insertion en faveur des jeunes filles et des femmes en galère, qu’elle soient bénéficiaires du RSA, femmes au foyer, victimes de violences physiques ou psychologiques, de harcèlement, d’exclusion sociale et/ou d’exclusion professionnelle,

Aujourd’hui, Dissonances reçoit Marie Joulié, présidente et co-fondatrice de AFFIRMEES.

Elle nous explique comment et avec quels moyens l’association permet aux femmes d’accéder à une autre étape de leur projet de vie, et de retrouver leur place de femme à part entière.

Ses spécificités sont l’intervention en monde rural, un dégout  total des injustices qui frappent les femmes, plus particulièrement celles des milieux populaires, et une inventivité associative dont va nous entretenir  Marie Joulie.

LA REVOLUTION DES OEILLETS – 25 avril 1974 au Portugal. CARLOS DINIS

LA REVOLUTION DES OEILLETS – 25 avril 1974 au Portugal. CARLOS DINIS

Nous sommes au petit matin du  25 avril 1974,

De jeunes officiers et sous officiers, regroupés dans le Mouvement des Forces Armées parviennent à renverser le régime fasciste dans la nuit du 24 au 25 avril , mettant fin à 48 longues années de dictature dont les 13 dernières marquées par des guerres coloniales.

L’espoir est immense : une vraie révolution progressiste et démocratique  est en cours au sein d’une population décidée à sortir d’une longue nuit d’interdits, de répression et de misère.

Notre invité, CARLOS DINIS, a vécu ces années de dictature ainsi que cet espoir de la révolution du 25 avril.

Refusant de participer à la guerre en Angola, alors colonie portugaise, il prend le chemin de l’exil pour fuir les geôles fascistes.  Il rejoint d’autres exilés en suède.

Là-bas, il apprend le coup d‘état du 25 avril. Aussitôt, il prend la décision de rentrer au Portugal et de s’investir dans la révolution.

Aujourd’hui, CARLOS DINIS, va nous conter sa désertion, son exil, ses 19 mois d’espoir aux côtés de  tout un peuple décidé à  reconquérir le cours de sa propre destinée.

Il nous parlera aussi des années post-révolution, et  de ce qu’il reste aujourd’hui, au Portugal,  de cette révolution des œillets, de cet espoir du 25 avril 1974.

CHATELDON,  UN VILLAGE QUI MISE SUR LA CULTURE

CHATELDON, UN VILLAGE QUI MISE SUR LA CULTURE

Châteldon, en Puy de Dôme, une commune de 800 habitants qui donne une place prépondérante à la culture, s’éloignant ainsi des chemins qui mènent à la servitude, comme aurait dit Albert Camus.

Dissonances s’y rend pour suivre les travaux d’écriture de Fred Morisse, en résidence d’auteur à Châteldon, ce pays niché entre la vallée de la Dore et les contreforts des Bois Noirs, une petite cité de caractère qui a justement un sacré caractère.

Là, depuis 2000, chaque année la mairie accueille, pendant 3 mois, dans un cadre exceptionnel, des écrivains en résidence. Ils sont choyés, accompagnés, et parfois invités à s’installer à demeure. Certains l’ont fait comme Christine Flament.

Nous entendrons Patricia Chataing, adjointe au maire, Caroline Dalet, élu municipale et aussi conseillère départementale ainsi que Pascale Pointard, conseillère responsable de la commission culturelle jusqu’à ces dernières élections, nous expliquer comment on arrive à faire vivre un village en misant sur la culture et le savoir.

Alors que les élections municipales sont closes, voilà, chers nouveaux élus de France et de Navarre, de quoi vous donner des arguments pour que vos conseils municipaux fassent de la culture un point fort de leur mandature à venir.

Quant à Fred Morisse, durant sa gestation de trois mois à Châteldon, il a peaufiné l’écriture de son magnifique roman jeunesse « Sauvons les animaux du zoo ! », co-publié aux éditions Chants d’Orties et Le Bas du Pavé. Les faire-part de naissances sont partis. Son arrivée est prévue pour le 24 avril, et il sera disponible dans toutes les bonnes librairies de France.

Mais n’allons pas trop vite…. repartons à Châteldon, pour vivre la genèse de cette aventure.

LA PÉDAGOGIE SOCIALE BRICABRAC – Erwan Redon

LA PÉDAGOGIE SOCIALE BRICABRAC – Erwan Redon

Leur port d’attache se trouve au pied des barres d’immeubles des quartiers nords de Marseille. Dans ce qu’ils appellent la tanière BricàBrac (ou Espaces Éducatifs Bricàbrac, disent les plus grands) ils se plaisent à voguer au sein de  leur magnifique rafiot où, 5 cinq jours par semaine, s’active l’équipage composé de  22 enfants-matelots  (et leurs parents), avec à la barre, Erwan et Charles, deux enseignants-éducateurs.

Ce rafiot vogue depuis 5 années maintenant sur les océans de la pédagogie sociale. Il s’est lancé dans cette aventure, à l’initiative de familles audacieuses, d’une poignée de militants pédagogiques  dont Erwan Redon. Ancien de l’éducation nationale, où pendant 15 ans, l’instit qu’il était a souqué ferme pour exercer sa passion de la pédagogie, se confrontant aux  vents contraires que lui opposaient sa hiérarchie, celle qui porte en horreur ceux qui sortent du moule …Erwan a préféré quitter cette institution et mettre toute son énergie dans les espaces éducatifs.

Le rafiot, vogue, avance lentement, mais il avance.

Dans ses voiles soufflent les vents venus de l’école Bonaventure, des vents soufflés  aussi par Janus Korczak, Paolo Freire, Sébastien Faure, Francisco Ferrer, etc…

Les matelots, tels des abeilles dans une ruche, chahutent, questionnent, tâtonnent, manipulent, s’activent et  vaquent à leurs occupations, dans un désordre voulu et pensé pour qu’un ordre de vie puisse s’exprimer au sein de leur République d’enfants.

Dissonances va vous faire revivre une pédagogique qui se pratiquait il y a peu, au sein de l’Éducation Nationale, à l’époque des classes uniques, à l’époque des petites structures, avant que concentration, et évaluation ne pourrissent les apprentissages et le métier d’instit.

Dans Dissonances , Erwan Redon, travailleurs de l’éducation pétri de pédagogie sociale chère à la pensée libertaire de Célestin Freinet,  raconte comment, avec son collègue Charles, ils consacrent leur temps aux enfants, aux familles et aux  adultes qui aident au fonctionnement de l’association Bricàbrac, une association qui se bat pour que cette structure éducative et sociale  existe et soit accessible aux plus démunis.

Aujourd’hui, Dissonances vous invite à découvrir la Tanière BricàBrac.

Merci à Mireille Lacombe pour l’aide à la préparation de cette émission !

EMISSION DIFFUSEE SUR RADIO SAINT AFFRIQUE

Pour aller plus loin :

-Espace Éducatif BRICABRAC 

-La tanière BRICABRAC

-Vidéos sur des séquences éducatives à BRICABRAC

-L’école Bonaventure

-Le Lycée Autogéré de Paris

-Le Lycée Expérimental de Saint Nazaire

-Les amis de Freinet

-Education et pédagogie dans la tradition libertaire (Hugues Lenoir)

Cette émission est dédiée à la mémoire d’ANTONI BENAIGUES

Illustrations sonores :

-Les chansons qui illustrent cette émission sont tirées du disque « Les enfants des quartiers nords brisent la glace », réalisé à l’initiative de Daniel Baume, en 1982.

-La dernière chanson « Dans la tanière Bricabrac » a été écrite par les enfants de l’Espace Educatif Bricabrac en janvier 2020.

Cette émission, réalisée par Josef Ulla,  est diffusée sur les antennes de Radio Saint Affrique mardi 25 février à 18h,  mercredi 26 février à 8 h et samedi 29 février à 16h.