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« L’ACCIDENT » roman d’ELSA DAUPHIN

Dans cette nouvelle émission de Dissonances, on se laisse porter par les mots d’ELSA DAUPHIN : une personne libre qui vit, respire, écoute les oiseaux, et écrit dans le rougier du Sud Aveyron.

Elsa Dauphin , passionnée d’écriture, de phrases ciselées et de mots justes, est l’auteur d’un roman « L’accident » . Elle nous en parle.

Dans Dissonances, Josef Ulla lui donne la parole pour qu’Elsa évoque ses convictions, son engagement, son amour de la liberté, ses indignations et colères, et son rapport à l’écriture.

Une vie au service de la pédagogie Freinet : Pierre et Marie Louise Cabanes

Une vie au service de la pédagogie Freinet : Pierre et Marie Louise Cabanes

Ils sont de la lignée de Sébastien Faure, Francisco Ferrer, Janus Korczak et de Célestin Freinet ;

Ils ont eu pour principe de chercher à développer des pratiques pédagogiques ancrées dans la réalité sociale, pour œuvrer à une réelle émancipation des enfants ;

Ils ont revendiqué une école où chaque enfant peut s’exprimer, se responsabiliser, coopérer, expérimenter et s’ouvrir sur le monde.

Dans le Sud Aveyron, ils ont pratiqué la pédagogie appelée aujourd’hui pédagogie Freinet, à l’école des Costes-Gozon. C’était juste après la deuxième guerre mondiale. Ils s’appelaient Pierre et Marie Louise Cabanes. Et qui mieux pour nous parler d’eux que leur propre fille, Mariette Leclaire.

Dissonances,  lui donne la parole pour qu’elle évoque le parcours de vie de ses parents, mais aussi ses souvenirs de Jacques Prévert, de Célestin et Elise Freinet qu’elle a côtoyé dès sa plus tendre enfance.

On entendra aussi Karine Alibert, enseignante et membre du GAEM (Groupement Aveyronnais de l’Ecole Moderne) qui nous parlera des instituteurs qui pratiquent la pédagogie Freinet en 2016 en Aveyron.

Haïr l’étranger, c’est avoir peur de soi…

Une fois n’est pas coutume, cette émission a plusieurs invités, ils s’appellent Avisa, Nhung, Frieda, Natalia, Maki, Raquel et Sergio et viennent de Russie, du Portugal, du Japon, de Suède, de Thaïlande et du Vietnam ….

Ils ont pris la décision de quitter leur pays, souvent leurs familles, parfois leurs enfants ; ils sont arrivés récemment en France, et plus précisément dans les communes du Sud Aveyron, et font tout pour s’intégrer, pour apprendre notre langue, pour trouver du travail, voulant juste voir grandir leurs gosses loin de la misère, voulant juste réaliser ce pourquoi ils sont nés : vivre .

Josef Ulla, dans Dissonances, donne aussi la parole à Virginie Lebaron, formatrice au Greta de Millau et à Jacques Pons, ex-intervenant au Craisaf de Rodez. Ils témoignent de leurs actions auprès de ces si mal nommés « étrangers ». Ardents défenseurs de la diversité, ils nous montrent pourquoi et comment le mélange est un enrichissement mutuel.

« Et s’ils ont peur de leur ombre, c’est qu’ils se doutent un peu que haïr l’étranger c’est avoir peur de soi ».

Jean-Pierre Siméon « Sans frontières fixes »;
Collection « Poèmes pour grandir » Cheyne éditeur


CHRISTIAN RAGOT, artiste et designer engagé

CHRISTIAN RAGOT, artiste et designer engagé

Christian Ragot est un créateur, au parcours singulier,  dont l’œuvre continue de marquer l’histoire du design .Inventant sans cesse, avec un regard lucide sur le monde, il ne s’est jamais laissé tenter  par les chemins du succès.Dès 1970, Christian  Ragot a voulu une approche sociale et critique du design. Expérimenter la matière, s’inspirer de la conquête spatiale ou de la consommation intensive, détourner les objets, voici tout ce qui résume 55 années de  créations, à mi-chemin entre le design et l’art,  témoins d’une démarche artistique engagée et sans cesse en mouvement d’un designer hors mode.Venant souvent se ressourcer à Montlaur, Christian Ragot nous fait le plaisir d’être sur Radio Saint Affrique, dans l’émission Dissonances pour nous parler de design, bien sûr, mais aussi d’architecture,  de dessIN et de dessEIN, de fourchettes, de mouchoirs jetables, de cercueils et de « Le Corbusier ».

ISABELLE LE MOAL… NUL NE GUERIT DE SON ENFANCE.

ISABELLE LE MOAL… NUL NE GUERIT DE SON ENFANCE.

Des bidonvilles de Barcelone à ceux de Trujillo …

 « Caminante, no hay Camino, el camino se hace al andar », ou, en français, « il n’y a pas de route toute tracée, c’est à toi de la tracer en avançant ». Cette phrase tirée d’un poème d’Antonio Machado Illustre bien le parcours atypique d’Isabelle le Moal.

Née en Andalousie, dans le sud de l’Espagne, sous le franquisme, petite enfance vécue dans un bidonville du côté de Barcelone en compagnie des gitans, arrivée en France, intégration réussie grâce au militantisme des hussards noirs de la République, Isabelle Le Moal a continué sa route comme enseignante en France puis en  Amérique Latine, pour la poursuivre de nos jours, au Pérou, dans un bidonville …. Un itinéraire parfaitement défini par  le texte  de Jean Ferrat : « Nul ne guérit de son enfance ».

Dans cette émission de Dissonances, il sera question :

-d’un parcours de vie exceptionnel,

-d’une enfance pauvre financièrement mais riche de rencontres et de découvertes,

-d’un élan donné par ses parents qui a permis à Isabel de pédaler toute seule et d’avancer,

-mais aussi d’un investissement solidaire.

Ce soir, nous allons évoquer le chemin d’ Isabelle Le Moal qui va nous conduire des bidonvilles de Barcelone à ceux de Trujillo …