Parler de la mort, reste un sujet tabou, pourtant le décès fait partie de la vie et des questions existentielles.
Lorsqu’on est confronté au départ d’un proche, on est souvent désemparé et pourtant il nous faut faire face à des questions matérielles qui semble irréalistes : négocier le prix d’un cercueil, organiser une inhumation ou une crémation…et l’on se retrouve à parler argent, prêt bancaire, minutage de la cérémonie…. Des moments inévitables.
Il faut trouver de l’humanité dans ces moments-là. Certains entrepreneurs en Pompes Funèbres en manquent cruellement ; d’autres, et de plus en plus nombreux heureusement, privilégient l’écoute et l’humain avant la recherche de la rentabilité.
Joel Duchet est de ceux-là. Il dirige une entreprise funéraire dans le sud-Aveyron .
Pour lui, ce n’est pas un commerce, mais plutôt un service rendu à la personne, comme il se plait à le souligner.
À l’heure de passer le relais, il évoque pour Dissonances son parcours de vie qui l’a conduit du social au funéraire.
Éducateur, travailleur social, toutes ces différentes expériences l’ont amené à avoir sa propre vision et sa propre pratique sur l’accompagnement des familles au moment du décès d’un proche.
Car son expérience dans le domaine de l’aide aux plus démunis n’est certainement pas étrangère à l’esprit d’ouverture, au regard humaniste et à la dimension sociale de sa pratique professionnelle.
Un témoignage sincère et émouvant à entendre sur Radio Saint Affrique, mardi 23 mai (18h), mercredi 24 mai (8h15) et samedi 27 mai (16h).
Il se nomme Bazoo ; il a 20 ans. Il a vécu ce que nous ici en Europe, sommes loin d’imaginer…
Parfois les médias abordent le sujet du destin tragique de ces jeunes migrants ; mais l’entendre évoquer par eux même donne à leur parcours de vie une dimension autrement plus choquante, révoltante et émouvante.
Rien à rajouter pour vous donner envie d’écouter, pendant une heure, les mots, la souffrance, les colères, mais aussi les espoirs et les joies de Bazoo. Ses paroles se suffisent à elles même.
Juste rappeler que la réalisation de l’entretien de cette émission a été une des plus, sinon la plus émouvante depuis que Dissonances existe ;
Merci à Bazoo pour avoir accepté de témoigner…ça n’a pas été facile pour lui. Il a dit ce qu’il avait envie d’évoquer, d’autres choses ont été tues….
Un grand merci notamment pour sa confiance.
Merci aussi à cette mystérieuse Lucie du train Nice-Rodez qui, on l’espère, entendra cette émission, , et aussi à tous ceux, et ils se reconnaitront, qui l’ont aidé , et l’aident encore, à se reconstruire.
Cette émission est dédiée à Drago, son petit frère et à Ben et Thierry, ses amis.
Le Dépanneur, c’est le nom que porte l’épicerie associative du Viala du
Tarn, en Aveyron.
Dissonances tient à partager avec les auditeurs les précieux
témoignages recueillis sur place, sur ce qui peut paraitre au premier abord
qu’une simple installation d’une épicerie à la gestion associative, mais au fil
et à mesure des entretiens, nous nous rendons compte que réflexions et
réalisations vont au-delà.
En effet, l’épicerie associative est le moyen trouvé pour que
des villageois expriment leur volonté de sauver le monde rural, de lui
permettre d’exister et de se réinventer, mais au-delà de ce moyen, il y a aussi
et surtout l’expression d’un autre fonctionnement collectif qui permet
l’expression de tous, dans l’intérêt de tous.
Leur but n’étant pas d’exclure, mais bien au contraire de
faire communauté !
« La modernité est dans les petites structures,
dans les villages et les quartiers populaires oubliés de la République », écrivait Jean Pauly dans les
années 2000 ; les vialarais du Dépanneur le prouvent, et en plus, tout en
faisant du lien social, ils se permettent même de faire un bras d’honneur au
système….
Dissonances vous donnent aujourd’hui à entendre, William Verdié,
Gérard Descotte, Didier Nuez, dit Nunu, Jérome Fougère, Jean-Marie Roux, Catherine
Pimenta, Marie-lou Waligorski, de Montlaur ; Jean-Marie Schmerber de Saint
Rome de Cernon, Patrick Goujon de Cornus et Ovi, salarié du Dépanneur.
« On produira
pour l’usage et non pour la vente, pour l’utilité et non pour le gain. »,
Emile Pouget (1909)
Dissonances vous propose une heure d’immersion
dans une partie de l’univers de Colette Magny,
une chanteuse et compositrice éclipsée des mémoires.
C’est un de ses amis, Pierre Prouvèze qui sera notre guide.
Auteur d’un incroyable travail d’enquête, ce troubadour, ce chanteur des rues, est
aussi le réalisateur, avec sa compagne Martine, d’un magnifique film
documentaire intitulé « Camarade Curé/Ez Ez
dut Nahi, sur les pas de Colette Magny au Pays Basque » et sous titré ainsi «
généalogie d’une chanson ».
Pierre nous invite à un fabuleux voyage
qui, de 1963, lorsqu’il découvre Colette Magny, jusqu’à nos jours, alors qu’il
travaille à la suite de son documentaire, nous fait côtoyer un monde qui entre
en résonnances avec la chanson de Colette Magny « Camarade Curé »,
Colette Magny, figure de la
contestation politique des années 60 jusqu’à sa disparition en 1997, reste toujours
vivante et d’actualité. Plus de vingt ans après sa disparition, c’est par
un rappeur français (Orelsan) que son héritage refait surface.
L’univers de la Bande dessinée s’est en aussi inspiré notamment dans la BD « Colette Magny, Les petites chansons communistes », de Yan Madé, paru en 2022 aux éditions Jarjille, et dont notre invité Pierre Prouvèze est un des personnages principaux.
Michel Bulher, Lilian
Derruau et Jean-Marc le Bihan, amis de Colette, nous accompagnent tout au long de ce voyage
radiophonique.
Puisse cette émission vous donner
envie de découvrir l’œuvre de Colette Magny.
Dissonances vous invite à
partager une heure avec Jean jacques Gandini…. cet avocat qui durant toute sa
carrière s’est emparé du droit contre les puissants , pour en faire un outil au
profit des opprimés, agissant ad vocatum, à leur côtés, afin de leur permettre
de devenir maitres de leur destin. Avocat honoraire depuis 2016, il continue
toujours aujourd’hui à lutter contre les nantis et à dénoncer, au sein de la Ligue
des Droits de Homme, les violences policières et les agissements des membres de
l’extrême droite.
Son engagement en anarchie n’est
pas étranger à sa détermination à prôner l’application réelle de la liberté et
de l’égalité, des valeurs que riches et puissants ont toujours trouvé très
dangereuses.
Dans Dissonances, il sera question
de Mai 68, d’écritures, de rencontres marquantes, de la Chine et des brèves
saisons de l’Anarchie vécues en Espagne et en Ukraine, et aussi
de l’athénée libertaire de Montpellier, le Centre Ascaso Durruti.
Dans Dissonances, Jean-Jacques
Gandini évoque le Collectif du 22 mars de Montpellier et son rôle déterminant dans
la lutte contre l’extrême droite en Occitanie, à travers l’affaire dite du
commando d’extrême-droite intervenu violemment à la Fac de droit de Montpellier
le 22 mars 2018
Et il nous parlera de la
relève qui est là aujourd’hui, avec les avocates et avocats rebelles, des femmes
et des hommes qui font passer leurs idées, leur éthique, leur humanisme, et leurs combats avant leur carrière.
EXTREME DROITE, HORS DES UNIVERSITES !
Article de Jean-Jacques Gandini, publié sur LUNDI MATIN au nom du collectif du 22 mars portant sur le commando de la fac de droit, dont le délibéré intervient ce 28 février 2023
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