par Josef Ulla | Juin 29, 2021 | Emissions
AnnaMaé, deux
danseuses chorégraphes interprètes au style sensible, percutant et singulier,
plaçant l’émotion et les racines au cœur de leur travail artistique, empli
d’humanité.
L’une, Anna
Beghelli, vient d’Italie, l’autre, Maé Nayrolles, de France; l’une vient
du hip-hop, du contemporain, l’autre de l’univers du classique.
Les voir évoluer
sur scène, c’est approcher le sensible, c’est voir évoluer l’éphémère, sans
poids ni attaches. Elles donnent à vivre et à voir ce que le monde, devenu trop
dur, ne nous donne plus…des moments d’amour pur empreint de fureur de vivre. L’une
d’elle se charge toujours de conduire l’autre, « comme dans
l’érotisme » dirait Milan Kundera. Les influences venues des danses
hip-hop, contemporaines et classiques se mêlent pour explorer la difficulté et
la complexité d’être.
Dévoilant des
performances magnétiques, Maé mène, Anna suit. Leurs corps vibrants
s’entremêlent dans une chorégraphie inventive, introspective et universelle.
Elles ne sont plus, alors, qu’une flamme. Puis Anna réapparait, avec Maé,
l’autre face de son miroir. De cette chorégraphie surgit une force invisible,
une présence magnifiée par l’unique AnnaMaé. Ces deux artistes vivent la danse,
elles sont grandes à cause de leur passion commune, et nous parlent en silence,
sans un mot, pour nous faire découvrir les singularités et les univers de
chacune d’elles, interrogeant, à travers leur esthétique épurée et féérique,
leur condition de femme, en quête de leur identité,
Nous retrouvons
Anna Maé en pleine répétition de leur spectacle Moon…au théâtre de la Baleine,
à Onet le Château, en Aveyron
Sur scène leur
musicien Michel Ribal fait vibrer ses tambours japonais,… le noir se
fait,… la lumière effleure les silhouettes des danseuses,… et nous, nous
faisons tout petit, pour rentrer dans l’univers poétique de la Cie
AnnaMaé .
par Josef Ulla | Mai 25, 2021 | Emissions
Dernière émission de Dissonances sur la Commune de
Paris 1871, la paroles est donnée aux membres du Collectif Communard d’Action Spontanée qui, dans une petite ville du sud de la France, à Saint
Affrique, en Aveyron, vont procéder à une déambulation-célébration de la
commune de 1871 ; sans drapeaux partisans, les mains chargées de roses et
de plaques de rues portant les noms de communards, ils veulent rappeler
que la commune n’est pas que sujet d’étude réservé aux historiens, mois doit
surtout être une impulsion à toujours poursuivre les combats pour plus de
justice, plus de liberté et de solidarité, des valeurs portées par les
communards et qui gardent une actualité indéniable.
La Commune de Paris n’aura duré qu’à peine plus de deux mois.
Mais elle aura expérimenté un pouvoir du peuple par et pour le peuple, se
faisant laboratoire de démocratie et révolution sociale et culturelle sans
précédent au bénéfice des ouvriers, des artisans, avant qu’Adolphe Thiers la
massacre durant une semaine sanglante du 21 au 28 mai, il y a tout juste 150
ans…
par Josef Ulla | Avr 27, 2021 | Emissions
Nous nous retrouvons
pour la seconde émission sur la Commune de Paris de 1871.
Tout au long du premier récit, Dissonances a évoqué
les évènements parisiens allant du 18 mars jusqu’au soir du 16 avril 1871.
Les hommes, les faits,
les sentiments, les idées, la vie quotidienne sont les principaux matériaux de
cette seconde émission qui débute au petit matin du 17 avril, alors qu’il ne
reste plus que 6 semaines à vivre à la Commune de Paris…, pour finir sur les
terribles derniers jours de la semaine sanglante de ce printemps assassiné* de
1871.
*Formule de
Fred Morisse pour qualifier ces 8 jours de répression.
Encore merci pour leur
collaboration à cette série d’émissions à Sabine Chevallay (voix de Victorine
Brocher), à MarieLou Waligorski (voix de Louise Michel), à Bertrand Mangeart
(voix de Jules Vallès) et à Jean Vaz (voix de Prosper Olivier Lissagaray).
par Josef Ulla | Mar 30, 2021 | Emissions
«La Commune est comme un
poème : elle engendre un sens qu’elle ne contient pas tout entier, un sens qui
la dépasse, mais qui n’existerait pas sans elle. Tout vient peut-être de ce que
la Commune est plus durable qu’elle n’a duré, de sorte que sa lumière voyage
encore, bien que son étoile ait fini «d’exploser».
Cet exergue, tiré
du Dictionnaire de la Commune, de Bernard Noël, dit combien l’air
du temps des cerises porte toujours et encore une mélodie que Dissonances
va vous faire entendre, amis auditeurs, durant 3 émissions.
La première évoque
les quatre semaines initiales de la Commune de 1871.
L’occasion de suivre les
parisiens lors de cette folle journée du 18 mars 1871, d’assister avec eux à la
proclamation officielle de la Commune le 28 mars, de souffrir de l’échec de la
première sorte des communards vers Versailles le 3 avril, et de les accompagner
dans la construction, au jour le jour, de ce qui deviendra un mouvement
révolutionnaire, bien plus durable que ce qu’il n’a duré.
Merci pour leur
collaboration à cette série d’émissions à Sabine Chevallay (voix de Victorine
Brocher), à MarieLou Waligorski (voix de Louise Michel), à Bertrand Mangeart
(voix de Jules Vallès) et à Jean Vaz (voix de Prosper Olivier Lissagaray).
par Josef Ulla | Fév 24, 2021 | Emissions
Il y a 20 ans, Thyde Rosell et Jean-Marc Raynaud,
créateurs de l’école libertaire Bonaventure sur l’île d’Oléron,
accueillent une maman et son enfant.
En 2004, Ils apprennent
par la presse l’arrestation des parents de cet enfant, suspectés d’être des
militants de l’ETA, des étarras.
Cet homme et cette femme
sont Mikel Albizu et Marixol Iparraguirre.
Ils sont condamnés à 20
années de prison par la France.
En 2018, Marixol, depuis
sa prison, enregistre le texte dans lequel ETA présente sa dissolution afin de
s’inscrire dans le processus de paix voulu par les basques.
En 2020, elle et son
mari sont extradés vers l’Espagne.
En juillet 2020,
lors d’un premier procès en Espagne , elle écope de 122 années d’incarcération.
Tout au long de cette
émission, avec Thyde Rosell et Jean-Marc Raynaud, enregistrés au téléphone,
nous aborderons les condition de détention des prisonniers politiques.
Comment une justice
peut-elle être réparatrice quand elle soumet des femmes et des hommes à des
peines, qui, de l’avis de spécialistes internationaux de politique
pénitentiaire et pénale, s’apparentent à des peines de mort
lente ?
Un gout de revanche ne
planerait-il pas dans les coursives des prisons de France et d’Espagne ?
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