Sélectionner une page
Compagnie ANNAMAE –  ALORS, ELLES NE SONT PLUS QU’UNE FLAMME…

Compagnie ANNAMAE – ALORS, ELLES NE SONT PLUS QU’UNE FLAMME…

AnnaMaé, deux danseuses chorégraphes interprètes au style sensible, percutant et singulier, plaçant l’émotion et les racines au cœur de leur travail artistique, empli d’humanité.

L’une, Anna Beghelli, vient d’Italie, l’autre, Maé Nayrolles, de France; l’une vient du hip-hop, du contemporain, l’autre de l’univers du classique.

Les voir évoluer sur scène, c’est approcher le sensible, c’est voir évoluer l’éphémère, sans poids ni attaches. Elles donnent à vivre et à voir ce que le monde, devenu trop dur, ne nous donne plus…des moments d’amour pur empreint de fureur de vivre. L’une d’elle se charge toujours de conduire l’autre, « comme dans l’érotisme » dirait Milan Kundera. Les influences venues des danses hip-hop, contemporaines et classiques se mêlent pour explorer la difficulté et la complexité d’être.

Dévoilant des performances magnétiques, Maé mène, Anna suit. Leurs corps vibrants s’entremêlent dans une chorégraphie inventive, introspective et universelle. Elles ne sont plus, alors,  qu’une flamme. Puis Anna réapparait, avec Maé, l’autre face de son miroir. De cette chorégraphie surgit une force invisible, une présence magnifiée par l’unique AnnaMaé. Ces deux artistes vivent la danse, elles sont grandes à cause de leur passion commune, et nous parlent en silence, sans un mot, pour nous faire découvrir les singularités et les univers de chacune d’elles, interrogeant, à travers leur esthétique épurée et féérique, leur condition de femme, en quête de leur identité,

Nous retrouvons Anna Maé en pleine répétition de leur spectacle Moon…au théâtre de la Baleine, à Onet le Château, en Aveyron

Sur scène leur musicien Michel Ribal fait vibrer ses tambours japonais,… le noir se fait,… la lumière effleure les silhouettes des danseuses,… et nous, nous faisons tout petit,  pour rentrer dans l’univers poétique de la Cie AnnaMaé .

LA COMMUNE N’EST PAS MORTE ! La Commune de Paris de 1871 (partie 3/3)

LA COMMUNE N’EST PAS MORTE ! La Commune de Paris de 1871 (partie 3/3)

 Dernière émission de Dissonances sur la Commune de Paris 1871, la paroles est donnée aux membres du Collectif Communard d’Action Spontanée qui, dans une petite ville du sud de la France, à Saint Affrique, en Aveyron, vont procéder à une déambulation-célébration de la commune de 1871 ; sans drapeaux partisans, les mains chargées de roses et de plaques de rues portant les  noms de communards, ils veulent rappeler que la commune n’est pas que sujet d’étude réservé aux historiens, mois doit surtout être une impulsion à toujours poursuivre les combats pour plus de justice, plus de liberté et de solidarité, des valeurs portées par les communards et qui gardent une actualité indéniable.

La Commune de Paris n’aura duré qu’à peine plus de deux mois. Mais elle aura expérimenté un pouvoir du peuple par et pour le peuple, se faisant laboratoire de démocratie et révolution sociale et culturelle sans précédent au bénéfice des ouvriers, des artisans, avant qu’Adolphe Thiers la massacre durant une semaine sanglante du 21 au 28 mai, il y a tout juste 150 ans…

COMMUNE DE PARIS 1871 –  Les rêves brisés du printemps assassiné* de 1871. (partie 2/3)

COMMUNE DE PARIS 1871 – Les rêves brisés du printemps assassiné* de 1871. (partie 2/3)

Nous nous retrouvons pour la seconde émission sur la Commune de Paris de 1871.

Tout au long du premier récit, Dissonances a évoqué les évènements parisiens allant du 18 mars jusqu’au soir du 16 avril 1871.

Les hommes, les faits, les sentiments, les idées, la vie quotidienne sont les principaux matériaux de cette seconde émission qui débute au petit matin du 17 avril, alors qu’il ne reste plus que 6 semaines à vivre à la Commune de Paris…, pour finir sur les terribles derniers jours de la semaine sanglante de ce printemps assassiné* de 1871.

 *Formule de Fred Morisse pour qualifier ces 8 jours de répression.

Encore merci pour leur collaboration à cette série d’émissions à Sabine Chevallay (voix de Victorine Brocher), à MarieLou Waligorski (voix de Louise Michel), à Bertrand Mangeart (voix de Jules Vallès) et à Jean Vaz (voix de Prosper Olivier Lissagaray).

COMMUNE DE PARIS 1871 – 18 mars 1871 au 16 avril 1871… les quatre premières semaines de la Commune (partie 1/3)

COMMUNE DE PARIS 1871 – 18 mars 1871 au 16 avril 1871… les quatre premières semaines de la Commune (partie 1/3)

«La Commune est comme un poème : elle engendre un sens qu’elle ne contient pas tout entier, un sens qui la dépasse, mais qui n’existerait pas sans elle. Tout vient peut-être de ce que la Commune est plus durable qu’elle n’a duré, de sorte que sa lumière voyage encore, bien que son étoile ait fini «d’exploser».

Cet exergue, tiré du Dictionnaire de la Commune, de Bernard Noël, dit combien l’air du temps des cerises porte toujours et encore une mélodie que Dissonances va vous faire entendre, amis auditeurs, durant 3 émissions.

La première  évoque les quatre semaines initiales de la Commune de 1871.

L’occasion de suivre les parisiens lors de cette folle journée du 18 mars 1871, d’assister avec eux à la proclamation officielle de la Commune le 28 mars, de souffrir de l’échec de la première sorte des communards vers Versailles le 3 avril, et de les accompagner dans la construction, au jour le jour, de ce qui deviendra un mouvement révolutionnaire, bien plus durable que ce qu’il n’a duré.

Merci pour leur collaboration à cette série d’émissions à Sabine Chevallay (voix de Victorine Brocher), à MarieLou Waligorski (voix de Louise Michel), à Bertrand Mangeart (voix de Jules Vallès) et à Jean Vaz (voix de Prosper Olivier Lissagaray).

MARIXOL, 122 ANS DE PRISON ! MARIXOL IPARRAGUIRRE… Avec THYDE ROSELL et JEAN-MARC RAYNAUD

MARIXOL, 122 ANS DE PRISON ! MARIXOL IPARRAGUIRRE… Avec THYDE ROSELL et JEAN-MARC RAYNAUD

Il y a 20 ans,  Thyde Rosell et Jean-Marc Raynaud, créateurs de l’école libertaire Bonaventure sur l’île d’Oléron,  accueillent une maman et son  enfant.

En 2004, Ils apprennent par la presse l’arrestation des parents de cet enfant, suspectés d’être des militants de l’ETA, des étarras.

Cet homme et cette femme sont Mikel Albizu  et Marixol Iparraguirre.

Ils sont condamnés à 20 années de prison par la France.

En 2018, Marixol, depuis sa prison, enregistre le texte dans lequel ETA présente sa dissolution afin de s’inscrire dans le processus de paix voulu par les basques.

En 2020, elle et son mari sont extradés vers l’Espagne.

En juillet 2020, lors d’un premier procès  en Espagne , elle écope de 122 années d’incarcération.

Tout au long de cette émission, avec Thyde Rosell et Jean-Marc Raynaud, enregistrés au téléphone, nous aborderons les condition de détention des prisonniers politiques.

Comment une justice peut-elle être réparatrice quand elle soumet des femmes et des hommes à des peines, qui, de l’avis de spécialistes internationaux  de politique pénitentiaire et pénale,   s’apparentent à des peines de mort lente ?

Un gout de revanche ne planerait-il pas dans les coursives des prisons de France et d’Espagne ?