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SANDRA DE BOERDERE,  LA PAROLE AUX EXCLUS

SANDRA DE BOERDERE, LA PAROLE AUX EXCLUS

Ce mois-ci, les propos dissonants sont ceux que nous permet d’entendre Sandra de Boerdère.

Comédienne, artiste, elle vit sa passion en invitant les paroles des exclus à travers l’espace de l’art.

Depuis 18 années, Sandra de Boerdère crée des passerelles entre ceux qui sont derrière les murs, (murs de la prison, ou murs des hôpitaux psychiatriques), et les autres.

Durant une heure, Sandra de Boerdère nous fait découvrir et partager son regard autrement humain, sans œillères, sans frontières, un regard LIBRE DE POESIE.

ALAIN FERAL,  LA PASSION DU PARTAGE

ALAIN FERAL, LA PASSION DU PARTAGE

Ce mois-ci Dissonances tend son micro à Alain Féral.

Il évoque dans une discussion à bâtons rompus ses premiers films réalisés dans les années 70 et 80 ;

Il nous fait partager sa passion pour la musique, une passion qu’il vit en amateur et imposteur comme il aime à dire.

Et il nous présente ses bricolages de génie, destinés aux enfants de tout âge, pour évoquer le cinéma d’avant le cinéma. L’occasion de nous faire découvrir Emile Reynaud.

Une heure où le partage est le fil conducteur de cette émission de Noël.

Ouvrez grandes vos oreilles, calez vous  dans un bon fauteuil, et savourez les mots d’Alain Féral.

ELSA DAUPHIN, La compagnie des vaches

ELSA DAUPHIN, La compagnie des vaches

Ce mois-ci Dissonances tend son micro à Elsa Dauphin. Elle présente son dernier roman «  la Compagnie des Vaches » édité par les Editions du Larzac.

Une ode à l’amour de l’espace libéré, magnifiée par une remarquable écriture aux senteurs poétiques et réalistes à la fois, mêlant plusieurs regards, ceux d’une sans-travail, ceux d’une représentante zélée de l’oppression économique, ceux d’hommes et de femmes attachés à leur terre, à la vie, et aussi ceux  des vaches  et d’Arthur le taureau.

Dans Dissonances, il  sera question de soumission, d’humiliation, mais aussi d’humanisme, de résistance,  et du lent mécanisme de la renaissance à la rébellion.

Un roman à plusieurs voix qui, dans un magnifique support graphique, unit les mots d’Elsa Dauphin à ceux de l’artiste Michel Julliard qui, dans cette émission, nous contera cette originale collaboration.

YVES HELIAS,  La pédagogie Freinet au service de la musique

YVES HELIAS, La pédagogie Freinet au service de la musique

Il se nomme Yves Hélias.
Sa passion, c’est plus que la musique, c’est la transmission .
Son désir, rendre accessible à tous l’apprentissage d’un instrument.
Sa réflexion, elle porte sur  l’incroyable aller-retour qu’il peut se faire entre l’apprentissage d’un instrument, et l’apprentissage des savoirs, ou plus largement l’apprentissage de la vie.
 Pour Yves Hélias, guitariste chevronné, la ficelle qui relie musique et apprentissage, c’est dans l’étude de ce que certains nomment la pédagogie Freinet, d’autres la pédagogie coopérative.

Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, Dissonances plonge tête baissée dans la musique, le jeu, le travail et le tâtonnement expérimental.
Bonne écoute !

ENRIQUE FRAGA,  LUTTER POUR LES LIBERTES

ENRIQUE FRAGA, LUTTER POUR LES LIBERTES

De Santiago à Toulouse

Dès les premiers jours de Juillet 1936, jusqu’aux derniers jours de l’année1975, la dictature espagnole a mené  nombre d’antifascistes ou tout simplement d’hommes et de femmes humanistes sur les sentiers de la mort.

Enrique Fraga, notre invité du mois, est de ces hommes qui exècrent le fascisme. Il a 25 ans en 1970. Son quotidien, dans ces années-là, à St Jacques de Compostelle, en Galice, est fait de manifestations interdites, de distributions clandestines de tracts, de réunions secrètes, de pseudonymes…. Tout ça n’était pas un jeu. Tout ça menait un jour ou l’autre aux cachots de la Garde Civile. Là, se retrouveront des antifascistes dont le destin sera différent. Pour les uns , les chemins de l’exil, pour l’autres la route du peloton d’exécution, et pour tous, une soif de justice et de Liberté.

Enrique Fraga nous fait l’honneur de raconter son histoire qui nous fait revivre la résistance des jeunes espagnols des années 1970, la destinée cruelle de son ami Xose Humberto Baena Alonso, fusillé par Franco le 27 septembre 1975, l’accueil des exilés politiques espagnols à Toulouse, et la soif de reconnaissance qu’il a pour tous ces français qui l’ont accueilli, à bras ouverts, sans poser de questions, lui Enrique Fraga, ce fils de Galice.

JEAN POUGET, témoin de son temps Propos d’homme libre…

JEAN POUGET, témoin de son temps Propos d’homme libre…

Tendre le micro à Jean Pouget, l’écouter nous dire son parcours de vie, c’est vivre 90 ans de notre histoire,

C’est croiser Emile Pouget le journaliste anarchiste de la fin du 19eme siecle, mais aussi André Marty, mutin de la mer noire en 1919, Albert Camus, tout jeune fondateur du Théâtre du Travail, puis Maurice Audin, militant communiste, assassiné en 1957 par les militaires français.

 Partager une heure avec Jean Pouget, c’est voyager de Salles la Source en Aveyron, jusqu’à Alger la blanche, c’est se laisser emporter par ses mots d’homme libre qui fort de ses racines libertaires et communistes, mais aussi rouergates et algéroises, a toujours su avancer  en témoin de son temps, intransigeant, et refusant toute compromission.

 « J’ai fini par ne plus m’ennuyer du tout à partir de l’instant où j’ai appris à me souvenir » Albert Camus, l’Etranger