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LES PÉTROLEUSES, hommage aux femmes de 1871

LES PÉTROLEUSES, hommage aux femmes de 1871

Nous sommes « Les Pétroleuses », un chœur de quatre femmes (Claire, Marine, Laura et Lise) dont une contrebassiste et une violoncelliste, et nous faisons revivre en musique et en chansons ces femmes de 1871 qui participèrent, innovèrent, construisirent, créèrent et se battirent sur les barricades pour défendre l’idée de La Commune, à Paris, Marseille, Narbonne, etc…

Nos reprises, nos créations font revivre le matrimoine lié à la Commune de 1871 ; les femmes y ont joué un rôle déterminant, rôle que nous voulons faire connaître, car leurs rêves et leurs espoirs sont toujours d’actualité !

Merci à Dissonances et à « Femmes Libres -Radio Libertaire» de nous donner l’occasion de faire entendre les voix des Pétroleuses d’hier et d’aujourd’hui.

Pour aller plus loin:

https://www.instagram.com/lespetroleuses1871/

https://www.facebook.com/profile.php?id=100084776213690

Contact: petroleuses.1871@gmail.com

11 septembre 1973 – Chili –        Resistencia y Memoria –  témoignage d’Hector Herrera –                                      ¡ Victor Jara presente !

11 septembre 1973 – Chili – Resistencia y Memoria – témoignage d’Hector Herrera – ¡ Victor Jara presente !

Hector Herrera et Victor Jara sont tous deux nés au Chili.

C’est là un point commun, mais ils en ont bien d’autres….

Ils ont connu, il y a 50 ans, le coup d’état fasciste du 11 septembre 1973. Hector, de la terrasse de son travail, a vu, ce matin-là, les avions mitrailler le palais présidentiel de la Moneda, là où va se suicider, acculé, le président élu. Le même jour Victor Jara est incarcéré au stade Chile de Santiago.

Leur destinée va se croiser à nouveau le 16 septembre à l’intérieur de la morgue de la capitale.

-L’un, Victor Jara, vient d’être torturé et cruellement assassiné de 44 balles ;

-L’autre, Hector Herrera, prend ce jour-là, une décision risquée qui permettra au peuple chilien de garder vive et toujours présente la mémoire des milliers de disparus de la dictature.

Voici donc, une histoire poignante, relatée avec humilité, par celui qui l’a vécue ; l’histoire d’un acte dont la portée a été déterminante, et qui contribue , toujours aujourd’hui, à rendre justice aux milliers de disparus de 1973.

C’était il y a 50 ans…

«Podrán cortar todas las flores,
pero nunca podrán detener la primavera» Pablo Neruda

 Pour aller plus loin :

Film Elvira Diaz: Victor Jara n°2547

Hector Herrera témoigne à la télévision chilienne :

Concert Victor Jara, 17 juillet 1973, Télévision Lima, Pérou :

Le film (intégral) « Il pleut sur Santiago »

Illustrations sonores :

  • La partida, Victor Jara;
    – Plegaria de un labrador, Victor Jara ;
    – Comme un guitariste chilien, Zebda;
    – Il giorno del falco, Pippo Pollina ;
    – Chanson pour Victor Jara, Michel Bühler;
    – Te recuerdo Amanda, Victor Jara;
    – This is the day, Christy Moore;
    – El derecho de vivir en paz, Victor Jara

Mixage de fin (on y entend) :
Bernard Lavillier, Michel Bühler , Julos Beaucarne, Los de Nadau, Gilles Servat, Mercedes Sosa, Pippo Pollina,Pierre Chêne, The Clash, Ska-P, Christy Moore, Jean-François Lessard, Kambotes

Diffusion dès le mardi 26 septembre 2023 sur Radio Saint Affrique et les radios partenaires (Radio Libertaire, Radio Canuts, Radio Galère, Radio Zinzine, etc…)

Flavien Desray, dit ETAU. Un charpentiste qui œuvre sa vie sans chercher à la gagner

Flavien Desray, dit ETAU. Un charpentiste qui œuvre sa vie sans chercher à la gagner

Il se nomme Flavien Desray, et signe ses créations du nom d’Etau, un outil magique qu’il considère comme le point zéro de son univers créatif.

A 19 ans, il rentre en charpenterie, où il se confronte au monde du travail et à ses contraintes. Deux années plus tard, il s’inscrit aux beaux-arts et en ressort diplômé 5 années après.

En perpétuelle réflexion sur la notion de travail et celle, qui lui convient mieux, d’ouvrage, Flavien-Etau poursuit sa route, jalonnant son chemin de créations originales et utilitaires où il œuvre à sublimer le bois, et parfois même à le faire revivre, comme le prouve sa dernière création, la table billot en chêne, d’inspiration médiévale, fabriquée avec du bois de récupération, à qui il a su rendre sa noblesse d’âme rouergate.

Elle est visible au restaurant-laboratoire gustativoculinaire « La Table », d’Alix et Antonin Pons-Bellegarde, à Bezonnes, sur le Causse Comtal, tout près de Rodez, en Aveyron.

Nous le retrouvons aujourd’hui dans un lieu mythique, La Menuiserie, salle d’expositions vivantes animée par Jeanne Ferrieu.

Il est entré dans ce lieu, il y a quelques années en tant qu’artisan pour y installer une palissade et s’y retrouve aujourd’hui en tant que plasticien charpentiste pour y préparer sa toute première exposition en solo.

Pour Dissonances, Etau partage avec nous ses réflexions sur l’origine du mot travail, sur la magie des outils, sur l’incertitude d’une vie qu’il veut vivre, et pas gagner…, et sur ses doutes et ses angoisses à la veille de cette première mise à nu qui aura lieu, à la Menuiserie, rue du 11 novembre, à Rodez, du 8 juillet au 29 aout 2023.

Joël DUCHET, une vision humaniste à l’heure du dernier accompagnement

Joël DUCHET, une vision humaniste à l’heure du dernier accompagnement

Parler de la mort, reste un sujet tabou, pourtant le décès fait partie de la vie et des questions existentielles.

Lorsqu’on est confronté au départ d’un proche, on est souvent désemparé et pourtant il nous faut faire face à des questions matérielles qui semble irréalistes : négocier le prix d’un cercueil, organiser une inhumation ou une crémation…et l’on se retrouve à parler argent, prêt bancaire, minutage de la cérémonie…. Des moments inévitables.

Il faut trouver de l’humanité dans ces moments-là. Certains entrepreneurs en Pompes Funèbres en manquent cruellement ; d’autres, et de plus en plus nombreux heureusement, privilégient l’écoute et l’humain avant la recherche de la rentabilité.

Joel Duchet est de ceux-là. Il dirige une entreprise funéraire dans le sud-Aveyron .

Pour lui, ce n’est pas un commerce, mais plutôt un service rendu à la personne, comme il se plait à le souligner.

À l’heure de passer le relais, il évoque pour Dissonances son parcours de vie qui l’a conduit du social au funéraire.

Éducateur, travailleur social, toutes ces différentes expériences l’ont amené à avoir sa propre vision et sa propre pratique sur l’accompagnement des familles au moment du décès d’un proche.

Car son expérience dans le domaine de l’aide aux plus démunis n’est certainement pas étrangère à l’esprit d’ouverture, au regard humaniste et à la dimension sociale de sa pratique professionnelle.

Un témoignage sincère et émouvant à entendre sur Radio Saint Affrique,  mardi 23 mai (18h), mercredi 24 mai (8h15) et samedi 27 mai (16h).

BAZOO, sur les chemins de l’humanité et de la liberté

BAZOO, sur les chemins de l’humanité et de la liberté

Il se nomme Bazoo ; il a 20 ans. Il a vécu ce que nous ici en Europe, sommes loin d’imaginer…

Parfois les médias abordent le sujet du destin tragique de ces jeunes migrants ; mais l’entendre évoquer par eux même donne à leur parcours de vie une dimension autrement plus choquante, révoltante et émouvante.

Rien à rajouter pour vous donner envie d’écouter, pendant une heure, les mots, la souffrance, les colères, mais aussi les espoirs et les joies de Bazoo. Ses paroles se suffisent à elles même.

Juste rappeler que la réalisation de l’entretien de cette émission a été une des plus, sinon la plus émouvante depuis que Dissonances existe ;

Merci à Bazoo pour avoir accepté de témoigner…ça n’a pas été facile pour lui. Il a dit ce qu’il avait envie d’évoquer, d’autres choses ont été tues….

Un grand merci notamment pour sa confiance.

Merci aussi à cette mystérieuse Lucie du train Nice-Rodez qui, on l’espère, entendra cette émission, ,  et aussi à tous ceux, et ils se reconnaitront, qui l’ont aidé , et l’aident encore, à se reconstruire.

Cette émission est dédiée à Drago, son petit frère et à Ben et Thierry, ses amis.

« Quand leur joie explose,

C’est comme un sanglot

Qui voudrait dire Tant mieux

Et qui grimace Tant pis

Et qui cache comme il peut

Le chagrin sous le tapis. »

Pierre Perret

LE DÉPANNEUR, l’épicerie associative du Viala du Tarn, Aveyron

LE DÉPANNEUR, l’épicerie associative du Viala du Tarn, Aveyron

Le Dépanneur, c’est le nom que porte l’épicerie associative du Viala du Tarn, en Aveyron.

Dissonances tient à partager avec les auditeurs les précieux témoignages recueillis sur place, sur ce qui peut paraitre au premier abord qu’une simple installation d’une épicerie à la gestion associative, mais au fil et à mesure des entretiens, nous nous rendons compte que réflexions et réalisations vont au-delà.

En effet, l’épicerie associative est le moyen trouvé pour que des villageois expriment leur volonté de sauver le monde rural, de lui permettre d’exister et de se réinventer, mais au-delà de ce moyen, il y a aussi et surtout l’expression d’un autre fonctionnement collectif qui permet l’expression de tous, dans l’intérêt de tous.

Leur but n’étant pas d’exclure, mais bien au contraire de faire communauté !

« La modernité est dans les petites structures, dans les villages et les quartiers populaires oubliés de la République », écrivait Jean Pauly dans les années 2000 ; les vialarais du Dépanneur le prouvent, et en plus, tout en faisant du lien social, ils se permettent même de faire un bras d’honneur au système….

Dissonances vous donnent aujourd’hui à entendre, William Verdié, Gérard Descotte, Didier Nuez, dit Nunu, Jérome Fougère, Jean-Marie Roux, Catherine Pimenta, Marie-lou Waligorski, de Montlaur ; Jean-Marie Schmerber de Saint Rome de Cernon, Patrick Goujon de Cornus et Ovi, salarié du Dépanneur.

 « On produira pour l’usage et non pour la vente, pour l’utilité et non pour le gain. », Emile Pouget (1909)