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LA COMMUNE N’EST PAS MORTE ! La Commune de Paris de 1871 (partie 3/3)

LA COMMUNE N’EST PAS MORTE ! La Commune de Paris de 1871 (partie 3/3)

 Dernière émission de Dissonances sur la Commune de Paris 1871, la paroles est donnée aux membres du Collectif Communard d’Action Spontanée qui, dans une petite ville du sud de la France, à Saint Affrique, en Aveyron, vont procéder à une déambulation-célébration de la commune de 1871 ; sans drapeaux partisans, les mains chargées de roses et de plaques de rues portant les  noms de communards, ils veulent rappeler que la commune n’est pas que sujet d’étude réservé aux historiens, mois doit surtout être une impulsion à toujours poursuivre les combats pour plus de justice, plus de liberté et de solidarité, des valeurs portées par les communards et qui gardent une actualité indéniable.

La Commune de Paris n’aura duré qu’à peine plus de deux mois. Mais elle aura expérimenté un pouvoir du peuple par et pour le peuple, se faisant laboratoire de démocratie et révolution sociale et culturelle sans précédent au bénéfice des ouvriers, des artisans, avant qu’Adolphe Thiers la massacre durant une semaine sanglante du 21 au 28 mai, il y a tout juste 150 ans…

COMMUNE DE PARIS 1871 –  Les rêves brisés du printemps assassiné* de 1871. (partie 2/3)

COMMUNE DE PARIS 1871 – Les rêves brisés du printemps assassiné* de 1871. (partie 2/3)

Nous nous retrouvons pour la seconde émission sur la Commune de Paris de 1871.

Tout au long du premier récit, Dissonances a évoqué les évènements parisiens allant du 18 mars jusqu’au soir du 16 avril 1871.

Les hommes, les faits, les sentiments, les idées, la vie quotidienne sont les principaux matériaux de cette seconde émission qui débute au petit matin du 17 avril, alors qu’il ne reste plus que 6 semaines à vivre à la Commune de Paris…, pour finir sur les terribles derniers jours de la semaine sanglante de ce printemps assassiné* de 1871.

 *Formule de Fred Morisse pour qualifier ces 8 jours de répression.

Encore merci pour leur collaboration à cette série d’émissions à Sabine Chevallay (voix de Victorine Brocher), à MarieLou Waligorski (voix de Louise Michel), à Bertrand Mangeart (voix de Jules Vallès) et à Jean Vaz (voix de Prosper Olivier Lissagaray).

COMMUNE DE PARIS 1871 – 18 mars 1871 au 16 avril 1871… les quatre premières semaines de la Commune (partie 1/3)

COMMUNE DE PARIS 1871 – 18 mars 1871 au 16 avril 1871… les quatre premières semaines de la Commune (partie 1/3)

«La Commune est comme un poème : elle engendre un sens qu’elle ne contient pas tout entier, un sens qui la dépasse, mais qui n’existerait pas sans elle. Tout vient peut-être de ce que la Commune est plus durable qu’elle n’a duré, de sorte que sa lumière voyage encore, bien que son étoile ait fini «d’exploser».

Cet exergue, tiré du Dictionnaire de la Commune, de Bernard Noël, dit combien l’air du temps des cerises porte toujours et encore une mélodie que Dissonances va vous faire entendre, amis auditeurs, durant 3 émissions.

La première  évoque les quatre semaines initiales de la Commune de 1871.

L’occasion de suivre les parisiens lors de cette folle journée du 18 mars 1871, d’assister avec eux à la proclamation officielle de la Commune le 28 mars, de souffrir de l’échec de la première sorte des communards vers Versailles le 3 avril, et de les accompagner dans la construction, au jour le jour, de ce qui deviendra un mouvement révolutionnaire, bien plus durable que ce qu’il n’a duré.

Merci pour leur collaboration à cette série d’émissions à Sabine Chevallay (voix de Victorine Brocher), à MarieLou Waligorski (voix de Louise Michel), à Bertrand Mangeart (voix de Jules Vallès) et à Jean Vaz (voix de Prosper Olivier Lissagaray).

MARIXOL, 122 ANS DE PRISON ! MARIXOL IPARRAGUIRRE… Avec THYDE ROSELL et JEAN-MARC RAYNAUD

MARIXOL, 122 ANS DE PRISON ! MARIXOL IPARRAGUIRRE… Avec THYDE ROSELL et JEAN-MARC RAYNAUD

Il y a 20 ans,  Thyde Rosell et Jean-Marc Raynaud, créateurs de l’école libertaire Bonaventure sur l’île d’Oléron,  accueillent une maman et son  enfant.

En 2004, Ils apprennent par la presse l’arrestation des parents de cet enfant, suspectés d’être des militants de l’ETA, des étarras.

Cet homme et cette femme sont Mikel Albizu  et Marixol Iparraguirre.

Ils sont condamnés à 20 années de prison par la France.

En 2018, Marixol, depuis sa prison, enregistre le texte dans lequel ETA présente sa dissolution afin de s’inscrire dans le processus de paix voulu par les basques.

En 2020, elle et son mari sont extradés vers l’Espagne.

En juillet 2020, lors d’un premier procès  en Espagne , elle écope de 122 années d’incarcération.

Tout au long de cette émission, avec Thyde Rosell et Jean-Marc Raynaud, enregistrés au téléphone, nous aborderons les condition de détention des prisonniers politiques.

Comment une justice peut-elle être réparatrice quand elle soumet des femmes et des hommes à des peines, qui, de l’avis de spécialistes internationaux  de politique pénitentiaire et pénale,   s’apparentent à des peines de mort lente ?

Un gout de revanche ne planerait-il pas dans les coursives des prisons de France et d’Espagne ?

LIBRE ET TOUJOURS DEBOUT ! De Radio Pirate à Radio St Affrique, une épopée radiophonique de 40 ans !!

LIBRE ET TOUJOURS DEBOUT ! De Radio Pirate à Radio St Affrique, une épopée radiophonique de 40 ans !!

Il était une fois…. Radio Pirate ! Qui aurait pu croire que la petite bande de copains qui diffusaient leur radio clandestine, depuis leur voiture mobile afin d’échapper aux radars de la maréchaussée, il y a maintenant quarante années viendraient aujourd’hui sur les antennes de leur même radio raconter leur épopée….Une épopée qui ne parle pas que du passé, une épopée qui raconte le présent. Une épopée dont le futur deviendra Radio St Affrique, une radio vivante, toujours libre et fière de l’être !

De l’âme libertaire du début, en 1980, il reste toujours une fragrance qui se veut tenace.

Radio St Affrique, est une des plus anciennes radios associatives née en 1981, à rester toujours fidèle à l’esprit du début : une radio de combat au service des luttes locales, ouverte et pluraliste, une radio libre au sens propre du terme, permettant à toutes et toutes de s’exprimer, ouverte en permanence au débat et à l’esprit critique mais aussi à toutes les formes de culture ; bref un petit miracle de démocratie, certes imparfait, mais toujours vivant.

Et sur la route des utopies, sur la route des libertés, vogue Radio St Affrique, le bébé de Radio Pirate, dont nous allons entendre quelques uns des géniteurs (Alain Guillot, Geneviève et Jean Sicard) dans Dissonances.

MEMOIRE LIBERTAIRE –  Le Centre International de Recherches sur l’Anarchisme, de Marseille

MEMOIRE LIBERTAIRE – Le Centre International de Recherches sur l’Anarchisme, de Marseille

« Le devoir de chaque camarade est de ne rien jeter, de ne rien vendre au hasard, même des choses apparemment démodées ou périmées » lisait-on dans Le Libertaire de février 1948.

De là est née l’idée que le fond commun du trésor de la pensée et de l’expérience anarchiste devait être conservée et mis à la disposition de tous.

Ainsi débute l’histoire du Centre International de Recherche sur l’Anarchisme (C.I.R.A.)

Le premier d’entre eux est créé vers 1957 à Genève.

Ensuite, c’est à l’initiative de quelques anarchistes de Marseille qu’est fondé le C.I.R.A. de Marseille. L’équipe de Dissonances (Mireille et Josef) pousse donc aujourd’hui la porte du 50 de la rue Consolat et tend ses micros à Felip Equy  pour une plongée dans la mémoire écrite de l’anarchisme, d’hier et d’aujourd’hui…