par Josef Ulla | Nov 30, 2020 | Emissions
Vincenzo Vecchi, citoyen italien,
participe en 2001 aux manifestations du contre sommet de Gênes durant lequel
des affrontements violents ont lieu.
En 2012 un procès le
condamne, sans aucunes preuves, à 13 années de prison pour « dévastation
et saccage », sur la base d’une loi prise sous Mussolini.
Pour éviter la prison,
il s’exile en France, pays des Droits de l’Homme. Et là, la police
française l’arrête. Vincenzo risque d’être renvoyé en Italie pour y
purger cette peine qui se base sur une loi rétrograde, désuète et fasciste,
alors que les faits qui lui sont reprochés ne sont même pas condamnables
dans notre pays……
Pourquoi la France
bafouerait-elle ses valeurs, et se soumettrait à un article du code
Rocco de 1930, une loi adoptée sous le régime italien de
Mussolini ?
C’est ce que Dissonances
vous propose de tenter de comprendre pendant une heure en compagnie
d’Anne, de Jules et d’autres membres du Comité de Soutien à Vincenzo Vecchi….
par Josef Ulla | Oct 27, 2020 | Emissions
Dissonances tend ses
micros à des paysans du sud de la France.
–Renaud David a son élevage ovin
sur le Causse Méjean, en Lozère et vise un idéal qu’il est en train
d’atteindre ;
– Emilie Bel, après plusieurs années
dans l’animation auprès des personnes âgées, se prépare à rejoindre son frère
pour travailler sur l’exploitation familiale, dans le sud Aveyron, et continuer
l’œuvre de son père, un pionnier du bio en Aveyron.
– Maxime Espinasse, jeune adolescent
encore dans un lycée agricole, va reprendre les rênes de la ferme familiale,
située sur le Causse Comtal, et devenir ainsi la quatrième génération à
poursuivre le travail des ancêtres. Benoît, son père nous dit ce qu’il en pense.
Pour les uns, c’est la
liberté qui prime, pour certains c’est la poursuite de l’œuvre familiale, et
pour d’autres c’est la recherche d’un équilibre entre ce qu’attend le
consommateur et les dures réalités et contraintes de ce métier.
Leurs mots, leurs
silences, leurs doutes, témoignent de leur amour de ce qui est plus qu’un métier,
un choix de vie.
par Josef Ulla | Sep 29, 2020 | Emissions
Dominique Foa, dont notre émission va tenter de
vous conduire à sa rencontre, a rejoint les étoiles il y a 10 ans.
Alors, ce sont ses amis qui vont vous donner à découvrir Dominique et à
partager ses passions, à travers leurs mots et leurs souvenirs.
Dominique Foa fut graveur, graphiste, peintre, potier, et reste un immense
artiste. Forte et sensible, affirmée et poétique, puissante et
simple, son œuvre est à son image.
Pendant une heure, sur Dissonances,
ses amis artistes, réunis le temps d’une exposition-hommage, évoquent, chacun
avec sa sensibilité, leur ami et artiste Dominique Foa.
Sur le sol argileux de la mémoire,
Tes colombes ont laissé leurs empreintes.
Encore aujourd’hui,
On entend tintinnabuler leurs pas sur la céramique.
poème de Nuria Prats Font
par Josef Ulla | Juin 29, 2020 | Emissions
Depuis son repaire
établi non loin de Martin (sud Aveyron), Bernard Cauhapé a accepté de se confier aux auditeurs de Dissonances pour
évoquer sa vie de saltimbanque.
Une vie où cet homme
discret a été, et est toujours, metteur en scène, animateur socio-culturel,
chanteur, parolier, comédien, illustrateur, auteur, pataphysicien, humoriste,
poète, scénariste, photographe, scénographe, et aussi Béarnais.
Lors ce cet échange
d’une heure, Bernard Cauhapé évoque les bennes Massol de Naucelle, Yves Durand
le conteur, le Macarel Show, la rue Monpezat et Philippe Honoré, Raoul Lambert,
Jean Carmet, Edith Piaf, « Une fin de partie » de
Samuel Beckett, le musicien-chanteur Guillaume Lopez, la salle polyvalente de
nos villages, le poète Bernard Molinier, le séminaire de Bétharram, les
« Compagnons de la chanson », Yves Garric et sa ferme en T.R.O.P.,
Farrebique et Biquefarre, Bertrand l’employé municipal de Martrin et Saint
Juéry, le peintre zoulou Michel Julliard, la Viviane du Wally,
« Travailler et vivre au pays », San Francisco, et le
peintre-céramiste Dominique Foa.
Bernard Cauhapé,
homme discret et très actif, se cache derrière l’évocation des autres, mais
néanmoins, sa personnalité altruiste et immensément créative transparait dans
le regard qu’il porte sur les autres.
Une tranche de vie au
service hommes et des femmes de nos campagnes qu’il continue toujours à aussi
bien mettre en lumière.
Pour cette émission, ont
collaboré le journaliste Yves Garric, Bertrand
Mangeart employé municipal, Lilian
Derruau de son nom de scène Wally et Michel
Julliard, peintre et amateur d’art postal.
par Josef Ulla | Mai 25, 2020 | Emissions
L’association AFFIRMEES, basée à Capdenac
(Aveyron) porte un nom qui est l’acronyme des premières lettres de
Accompagnement, Femmes, Formation, Insertion, Revalorisation, Mobilisation,
Ecoute, Egalité et Solidarité..
Composée d’un groupe
d’une trentaine de bénévoles, elle assure, en milieu rural, un service de
proximité d’écoute, d’accompagnement et d’insertion en faveur des jeunes filles et des femmes en
galère, qu’elle soient bénéficiaires du RSA, femmes
au foyer, victimes de violences physiques ou psychologiques, de harcèlement,
d’exclusion sociale et/ou d’exclusion professionnelle,
Aujourd’hui, Dissonances
reçoit Marie Joulié, présidente et co-fondatrice de AFFIRMEES.
Elle nous explique
comment et avec quels moyens l’association permet aux femmes d’accéder à une
autre étape de leur projet de vie, et de retrouver leur place de femme à part
entière.
Ses spécificités sont
l’intervention en monde rural, un dégout total des injustices qui
frappent les femmes, plus particulièrement celles des milieux populaires, et
une inventivité associative dont va nous entretenir Marie Joulie.
par Josef Ulla | Avr 28, 2020 | Emissions
Nous sommes au petit matin du 25 avril 1974,
De jeunes officiers et sous officiers, regroupés dans le Mouvement des
Forces Armées parviennent à renverser le régime fasciste dans la nuit du 24 au
25 avril , mettant fin à 48 longues années de dictature dont les 13
dernières marquées par des guerres coloniales.
L’espoir est immense : une vraie révolution progressiste et
démocratique est en cours au sein d’une population décidée à sortir d’une
longue nuit d’interdits, de répression et de misère.
Notre invité, CARLOS DINIS, a vécu ces années de dictature ainsi que cet espoir de la révolution du
25 avril.
Refusant de participer à la guerre en Angola, alors colonie portugaise, il prend
le chemin de l’exil pour fuir les geôles fascistes. Il rejoint d’autres
exilés en suède.
Là-bas, il apprend le coup d‘état du 25 avril. Aussitôt, il prend la
décision de rentrer au Portugal et de s’investir dans la révolution.
Aujourd’hui, CARLOS DINIS, va nous conter sa désertion, son exil, ses 19 mois d’espoir aux côtés
de tout un peuple décidé à reconquérir le cours de sa propre
destinée.
Il nous parlera aussi des années post-révolution, et de ce qu’il
reste aujourd’hui, au Portugal, de cette révolution des œillets, de cet
espoir du 25 avril 1974.
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