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VINCENZO VECCHI –  NI PRISON, NI EXTRADITION

VINCENZO VECCHI – NI PRISON, NI EXTRADITION

Vincenzo Vecchi, citoyen italien, participe en 2001 aux manifestations du contre sommet de Gênes durant lequel des affrontements violents ont lieu.

En 2012 un procès le condamne, sans aucunes preuves,  à 13 années de prison pour « dévastation et saccage », sur la base d’une loi prise sous Mussolini.

Pour éviter la prison, il s’exile en France, pays des Droits de l’Homme. Et là, la police  française l’arrête. Vincenzo risque d’être renvoyé en Italie pour y purger cette peine qui se base sur une loi rétrograde, désuète et fasciste, alors que les faits qui lui sont reprochés ne sont même pas condamnables dans notre pays……

Pourquoi la France bafouerait-elle ses valeurs, et se soumettrait à un article du code Rocco de 1930, une loi adoptée sous le régime italien de Mussolini ?

C’est ce que Dissonances vous propose de  tenter de comprendre pendant une heure en compagnie d’Anne, de Jules et d’autres membres du Comité de Soutien à Vincenzo Vecchi….

PAROLES DE PAYSAN-NE-S Émilie Bel, Renaud David, Maxime et Benoît Espinasse

PAROLES DE PAYSAN-NE-S Émilie Bel, Renaud David, Maxime et Benoît Espinasse

Dissonances tend ses micros à des paysans du sud de la France.

Renaud David a son élevage ovin sur le Causse Méjean, en Lozère et vise un idéal qu’il est en train d’atteindre ;

– Emilie Bel, après plusieurs années dans l’animation auprès des personnes âgées, se prépare à rejoindre son frère pour travailler sur l’exploitation familiale, dans le sud Aveyron, et continuer l’œuvre de son père, un pionnier du bio en Aveyron.

– Maxime Espinasse, jeune adolescent encore dans un lycée agricole, va reprendre les rênes de la ferme familiale, située sur le Causse Comtal, et devenir ainsi la quatrième génération à poursuivre le travail des ancêtres. Benoît, son père nous dit ce qu’il en pense.

Pour les uns, c’est la liberté qui prime, pour certains c’est la poursuite de l’œuvre familiale, et pour d’autres c’est la recherche d’un équilibre entre ce qu’attend le consommateur et les dures réalités et contraintes de ce métier.

Leurs mots, leurs silences, leurs doutes, témoignent de leur amour de ce qui est plus qu’un métier, un choix de vie.

DOMINIQUE FOA –  UN HOMME, UNE OEUVRE

DOMINIQUE FOA – UN HOMME, UNE OEUVRE

Dominique Foa, dont notre émission va tenter de vous conduire à sa rencontre, a rejoint les étoiles il y a 10 ans.
Alors, ce sont ses amis qui vont vous donner à découvrir Dominique et à partager ses passions,  à travers leurs mots et leurs souvenirs.
Dominique Foa fut graveur, graphiste, peintre, potier, et reste un immense artiste. Forte et sensible, affirmée et poétique, puissante et simple, son œuvre est à son image.

Pendant une heure, sur Dissonances, ses amis artistes, réunis le temps d’une exposition-hommage, évoquent, chacun avec sa sensibilité, leur ami et artiste Dominique Foa.

Sur le sol argileux de la mémoire,
Tes colombes ont laissé leurs empreintes.
Encore aujourd’hui,
On entend tintinnabuler leurs pas sur la céramique.

                               poème de Nuria Prats Font

BERNARD CAUHAPÉ,  UNE VIE DE SALTIMBANQUE

BERNARD CAUHAPÉ, UNE VIE DE SALTIMBANQUE

Depuis son repaire établi non loin de Martin (sud Aveyron), Bernard Cauhapé  a accepté de se confier aux auditeurs de Dissonances pour évoquer sa vie de saltimbanque.

Une vie où cet homme discret a été, et est toujours, metteur en scène, animateur socio-culturel, chanteur, parolier, comédien, illustrateur, auteur, pataphysicien, humoriste, poète, scénariste, photographe, scénographe, et aussi Béarnais.

Lors ce cet échange d’une heure, Bernard Cauhapé évoque les bennes Massol de Naucelle, Yves Durand le conteur, le Macarel Show, la rue Monpezat et Philippe Honoré, Raoul Lambert, Jean Carmet, Edith Piaf, « Une fin de partie » de Samuel Beckett, le musicien-chanteur Guillaume Lopez, la salle polyvalente de nos villages, le poète Bernard Molinier, le séminaire de Bétharram, les « Compagnons de la chanson », Yves Garric et sa ferme en T.R.O.P., Farrebique et Biquefarre, Bertrand l’employé municipal de Martrin et Saint Juéry, le peintre zoulou Michel Julliard, la Viviane du Wally, « Travailler et vivre au pays », San Francisco, et le peintre-céramiste Dominique Foa.

Bernard Cauhapé,  homme discret et très actif, se cache derrière l’évocation des autres, mais néanmoins, sa personnalité altruiste et immensément créative transparait dans le regard qu’il porte sur les autres.

Une tranche de vie au service hommes et des femmes de nos campagnes qu’il continue toujours à aussi bien mettre en lumière.

Pour cette émission, ont collaboré le journaliste Yves Garric, Bertrand Mangeart employé municipal, Lilian Derruau de son nom de scène Wally et Michel Julliard, peintre et amateur d’art postal.

A.F.F.I.R.M.É.E.S !!! Avec Marie Joulié

A.F.F.I.R.M.É.E.S !!! Avec Marie Joulié

L’association AFFIRMEES, basée à Capdenac (Aveyron) porte un nom qui est l’acronyme des premières lettres de Accompagnement, Femmes, Formation, Insertion, Revalorisation, Mobilisation, Ecoute, Egalité et Solidarité..

Composée d’un groupe d’une trentaine de bénévoles, elle assure, en milieu rural,  un service de proximité d’écoute, d’accompagnement et d’insertion en faveur des jeunes filles et des femmes en galère, qu’elle soient bénéficiaires du RSA, femmes au foyer, victimes de violences physiques ou psychologiques, de harcèlement, d’exclusion sociale et/ou d’exclusion professionnelle,

Aujourd’hui, Dissonances reçoit Marie Joulié, présidente et co-fondatrice de AFFIRMEES.

Elle nous explique comment et avec quels moyens l’association permet aux femmes d’accéder à une autre étape de leur projet de vie, et de retrouver leur place de femme à part entière.

Ses spécificités sont l’intervention en monde rural, un dégout  total des injustices qui frappent les femmes, plus particulièrement celles des milieux populaires, et une inventivité associative dont va nous entretenir  Marie Joulie.

LA REVOLUTION DES OEILLETS – 25 avril 1974 au Portugal. CARLOS DINIS

LA REVOLUTION DES OEILLETS – 25 avril 1974 au Portugal. CARLOS DINIS

Nous sommes au petit matin du  25 avril 1974,

De jeunes officiers et sous officiers, regroupés dans le Mouvement des Forces Armées parviennent à renverser le régime fasciste dans la nuit du 24 au 25 avril , mettant fin à 48 longues années de dictature dont les 13 dernières marquées par des guerres coloniales.

L’espoir est immense : une vraie révolution progressiste et démocratique  est en cours au sein d’une population décidée à sortir d’une longue nuit d’interdits, de répression et de misère.

Notre invité, CARLOS DINIS, a vécu ces années de dictature ainsi que cet espoir de la révolution du 25 avril.

Refusant de participer à la guerre en Angola, alors colonie portugaise, il prend le chemin de l’exil pour fuir les geôles fascistes.  Il rejoint d’autres exilés en suède.

Là-bas, il apprend le coup d‘état du 25 avril. Aussitôt, il prend la décision de rentrer au Portugal et de s’investir dans la révolution.

Aujourd’hui, CARLOS DINIS, va nous conter sa désertion, son exil, ses 19 mois d’espoir aux côtés de  tout un peuple décidé à  reconquérir le cours de sa propre destinée.

Il nous parlera aussi des années post-révolution, et  de ce qu’il reste aujourd’hui, au Portugal,  de cette révolution des œillets, de cet espoir du 25 avril 1974.