Le Dépanneur, c’est le nom que porte l’épicerie associative du Viala du Tarn, en Aveyron.
Dissonances tient à partager avec les auditeurs les précieux témoignages recueillis sur place, sur ce qui peut paraitre au premier abord qu’une simple installation d’une épicerie à la gestion associative, mais au fil et à mesure des entretiens, nous nous rendons compte que réflexions et réalisations vont au-delà.
En effet, l’épicerie associative est le moyen trouvé pour que des villageois expriment leur volonté de sauver le monde rural, de lui permettre d’exister et de se réinventer, mais au-delà de ce moyen, il y a aussi et surtout l’expression d’un autre fonctionnement collectif qui permet l’expression de tous, dans l’intérêt de tous.
Leur but n’étant pas d’exclure, mais bien au contraire de faire communauté !
« La modernité est dans les petites structures, dans les villages et les quartiers populaires oubliés de la République », écrivait Jean Pauly dans les années 2000 ; les vialarais du Dépanneur le prouvent, et en plus, tout en faisant du lien social, ils se permettent même de faire un bras d’honneur au système….
Dissonances vous donnent aujourd’hui à entendre, William Verdié, Gérard Descotte, Didier Nuez, dit Nunu, Jérome Fougère, Jean-Marie Roux, Catherine Pimenta, Marie-lou Waligorski, de Montlaur ; Jean-Marie Schmerber de Saint Rome de Cernon, Patrick Goujon de Cornus et Ovi, salarié du Dépanneur.
« On produira pour l’usage et non pour la vente, pour l’utilité et non pour le gain. », Emile Pouget (1909)
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