Il y a 20 ans, Thyde Rosell et Jean-Marc Raynaud, créateurs de l’école libertaire Bonaventure sur l’île d’Oléron, accueillent une maman et son enfant.
En 2004, Ils apprennent par la presse l’arrestation des parents de cet enfant, suspectés d’être des militants de l’ETA, des étarras.
Cet homme et cette femme sont Mikel Albizu et Marixol Iparraguirre.
Ils sont condamnés à 20 années de prison par la France.
En 2018, Marixol, depuis sa prison, enregistre le texte dans lequel ETA présente sa dissolution afin de s’inscrire dans le processus de paix voulu par les basques.
En 2020, elle et son mari sont extradés vers l’Espagne.
En juillet 2020, lors d’un premier procès en Espagne , elle écope de 122 années d’incarcération.
Tout au long de cette émission, avec Thyde Rosell et Jean-Marc Raynaud, enregistrés au téléphone, nous aborderons les condition de détention des prisonniers politiques.
Comment une justice peut-elle être réparatrice quand elle soumet des femmes et des hommes à des peines, qui, de l’avis de spécialistes internationaux de politique pénitentiaire et pénale, s’apparentent à des peines de mort lente ?
Un gout de revanche ne planerait-il pas dans les coursives des prisons de France et d’Espagne ?
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