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ÉLISA VIX, prix Robin Cook,  festival « POLAR, VIN ET CIE »

ÉLISA VIX, prix Robin Cook, festival « POLAR, VIN ET CIE »

Quel est le lien entre Robin Cook, l’auteur britannique de polars qui a vécu dans le sud du Rouergue dans les années 1970/1980; le magnifique texte d’Elisa Vix, tiré de son livre  » Elle le Gibier » portant sur la noirceur du monde de l’entreprise;  et la ville de Millau,  dans le sud de l’Aveyron….

Pas évident au départ….Robin Cook; Harcèlement au travail; Millau ?

Et pourtant, ceux qui font le lien ce sont les organisateurs du tout jeune mais très professionnel festival « Polar Vin et Cie »….

Réunis à Millau, autour de la créatrice de cet évènement, Paule Haminat, ils nous expliquent la création du Prix Robin Cook, la genèse du festival, en  détaillent la déclinaison en conférences, en projections, en interventions en milieu scolaires, en tables rondes, en séances de dédicaces et même en  lectures musicales….

Justement, puisqu’il est question de lecture musicale, Dissonance vous invite à en écouter une…. Au préalable, calez vous dans votre fauteuil , laissez vous porter par la voix des organisateurs et ensuite par la remarquable mise en musique, de Vincent Dubus,  du magnifique texte d’Elisa Vix, tiré de son roman « Elle le Gibier » paru au Rouergue Noir, qui a reçu le prix Robin Cook en 2020… et enregistré cette année en public.

Nous nous transportons au QG des organisateurs, tout juste avant d’aller déguster les mots du dernier roman d’Elisa Vix, prix Robin Cook 2020.

1971-1981 LARZAC LE COMBAT D’UN TERRITOIRE par JOSEPH PINEAU, coordinateur des Comités Larzac

1971-1981 LARZAC LE COMBAT D’UN TERRITOIRE par JOSEPH PINEAU, coordinateur des Comités Larzac

Faire une émission pour évoquer le 50ème anniversaire du début de la lutte du Larzac, ce pourrait être l’occasion de donner à entendre un rappel historique; pourtant, rien n’est moins actuel que le profond renouveau  agricole qui se vit, depuis ce combat  commencé en 1971 et terminé en 1981,  sur ce causse aveyronnais.

Dissonances reçoit aujourd’hui, Joseph Pineau, habitant du Larzac, ancien coordinateur des Comités Larzac et  auteur, avec Claude Baillon,  de l’original et très complet ouvrage « Larzac le combat d’un territoire ». Avec Joseph Pineau, nous évoquerons, pendant une heure, le passé de cette lutte d’hier où les paysans, entourés et portés par une foultitude de composantes évoquées ici, ont su résister, créer et gagner.

Joseph Pineau nous donnera aussi sa vision du présent de ce territoire où , alors qu’en  1974 des dizaines de milliers de gens sont venus crier «Faites labour, pas la guerre », aujourd’hui 1300 légionnaires  sont installés dans le camp militaire de la cavalerie, sans que cela ne soulève un vent de révolte…

En 2021, la lutte du Larzac se limiterait-elle à la sauvegarde d’hectares agricoles ?

SOLÈNE PÉRON,  une vie debout et en mouvement…

SOLÈNE PÉRON, une vie debout et en mouvement…

Dissonances vous invite à partir à la découverte de quelqu’un qui n’aime pas spécialement se donner à entendre, qui préfère agir que pérorer, qui mène sa vie comme elle la rêve, qui refuse de rentrer dans un moule, qui refuse les peurs et les soumissions.  

Aujourd’hui, l’invitée est Solène Péron. Si nous la présentions comme bretonne, elle qui n’aime ni les frontières ni les cases, ce serait limitatif, et elle refuserait d’être définie ainsi, comme elle refuse d’être définie tout court.

Solène est une femme libre, qui vit sa vie dans les lisières du monde, faisant écho au poète Joan Bodon qui écrivait « c’est dans les marges qu’est la liberté ».

Dans Dissonances, nous entendrons Solène évoquer sa manière d’être à la vie, forgée au hasard des rencontres, aux quatre coins de la planète.

Dans Dissonances nous l’entendrons aussi parler de, ses amis indiens, de son partage avec le peuple aborigène, de son amour pour la musique arabo-andalouse, et son dégout de l’injustice, des chaines et des peurs.

Dans Dissonances, au fil de cette heure d’entretien, c’est en tirant des étiquettes où sont inscrits des mots qui lui donnent à s’exprimer, que Solène va se livrer, petit à petit. Elle va nous faire partager, non pas ses vérités, car le doute est aussi un moteur qui la fait avancer, mais plutôt un bout de sa route qu’elle continue à tracer, seule, en toute indépendance…. Une route non prédéfinie, une route qu’elle ne suit pas, une route qui se dessine sous ses pas, au fur et à mesure de ses voyages et du temps.

L’ÉCOL’ EAU GRAINES, DU RÊVE A LA RÉALITÉ

L’ÉCOL’ EAU GRAINES, DU RÊVE A LA RÉALITÉ

 Les micros de Dissonances sont aujourd’hui dans le Morbihan, en Bretagne ; à Questembert plus exactement.

A l’ombre du marronnier géant de la cour de récréation de l’École’Eau Graines, les deux enseignantes-éducatrices, Céline Dolo et Cécile Evrard, évoquent pour nous les cheminements qui les ont conduit à se battre pour créer leur école, une école hors les murs, une école où les enfants revivent, apprennent avec plaisir, à leur rythmes, vont de découvertes en découvertes et se forgent une éthique de vie au contact des réalités d’aujourd’hui.

Dans Dissonances, d’autres voix s’ajoutent aux voix de Céline et Cécile, on y entend, les enfants, les parents aussi, et même un enseignant-poète, Jean Pauly.

Durant près d’une heure, il sera question de pédagogie Freinet, de Maria Montessori, d’urgence écologique, de l’école d’État aussi appelée Éducation Nationale,  de constat d’échec des grosses structures pédagogiques aux airs d’élevage en batterie, …et même d’œufs qui naissent dans les frigos…

Dissonances vous invite, l’espace d’une heure, à vous laisser porter par l’énergie de Céline Dolo et Cécile Evrard, et vérifier ainsi  que le rêve peut devenir réalité…

Compagnie ANNAMAE –  ALORS, ELLES NE SONT PLUS QU’UNE FLAMME…

Compagnie ANNAMAE – ALORS, ELLES NE SONT PLUS QU’UNE FLAMME…

AnnaMaé, deux danseuses chorégraphes interprètes au style sensible, percutant et singulier, plaçant l’émotion et les racines au cœur de leur travail artistique, empli d’humanité.

L’une, Anna Beghelli, vient d’Italie, l’autre, Maé Nayrolles, de France; l’une vient du hip-hop, du contemporain, l’autre de l’univers du classique.

Les voir évoluer sur scène, c’est approcher le sensible, c’est voir évoluer l’éphémère, sans poids ni attaches. Elles donnent à vivre et à voir ce que le monde, devenu trop dur, ne nous donne plus…des moments d’amour pur empreint de fureur de vivre. L’une d’elle se charge toujours de conduire l’autre, « comme dans l’érotisme » dirait Milan Kundera. Les influences venues des danses hip-hop, contemporaines et classiques se mêlent pour explorer la difficulté et la complexité d’être.

Dévoilant des performances magnétiques, Maé mène, Anna suit. Leurs corps vibrants s’entremêlent dans une chorégraphie inventive, introspective et universelle. Elles ne sont plus, alors,  qu’une flamme. Puis Anna réapparait, avec Maé, l’autre face de son miroir. De cette chorégraphie surgit une force invisible, une présence magnifiée par l’unique AnnaMaé. Ces deux artistes vivent la danse, elles sont grandes à cause de leur passion commune, et nous parlent en silence, sans un mot, pour nous faire découvrir les singularités et les univers de chacune d’elles, interrogeant, à travers leur esthétique épurée et féérique, leur condition de femme, en quête de leur identité,

Nous retrouvons Anna Maé en pleine répétition de leur spectacle Moon…au théâtre de la Baleine, à Onet le Château, en Aveyron

Sur scène leur musicien Michel Ribal fait vibrer ses tambours japonais,… le noir se fait,… la lumière effleure les silhouettes des danseuses,… et nous, nous faisons tout petit,  pour rentrer dans l’univers poétique de la Cie AnnaMaé .

LA COMMUNE N’EST PAS MORTE ! La Commune de Paris de 1871 (partie 3/3)

LA COMMUNE N’EST PAS MORTE ! La Commune de Paris de 1871 (partie 3/3)

 Dernière émission de Dissonances sur la Commune de Paris 1871, la paroles est donnée aux membres du Collectif Communard d’Action Spontanée qui, dans une petite ville du sud de la France, à Saint Affrique, en Aveyron, vont procéder à une déambulation-célébration de la commune de 1871 ; sans drapeaux partisans, les mains chargées de roses et de plaques de rues portant les  noms de communards, ils veulent rappeler que la commune n’est pas que sujet d’étude réservé aux historiens, mois doit surtout être une impulsion à toujours poursuivre les combats pour plus de justice, plus de liberté et de solidarité, des valeurs portées par les communards et qui gardent une actualité indéniable.

La Commune de Paris n’aura duré qu’à peine plus de deux mois. Mais elle aura expérimenté un pouvoir du peuple par et pour le peuple, se faisant laboratoire de démocratie et révolution sociale et culturelle sans précédent au bénéfice des ouvriers, des artisans, avant qu’Adolphe Thiers la massacre durant une semaine sanglante du 21 au 28 mai, il y a tout juste 150 ans…